Le bilan de compétences : 5 idées reçues
Véritable outil destiné à faire le point sur la carrière professionnelle, le bilan de compétences s’adresse à un certain public, sous certaines conditions, et dans un contexte défini. Pour ne pas perdre de vue l’essentiel sur ce dispositif et ne pas considérer le bilan de compétences comme le remède miracle à tous les maux professionnels, coupons court aux idées reçues.
Seuls les salariés en CDI peuvent bénéficier d’un bilan de compétences
Faux ! Le bilan de compétences s’adresse aux salariés en CDD ou CDI, aux demandeurs d’emploi, aux intérimaires et aux agents de la fonction publique.
Le salarié doit financer son bilan de compétences
Faux ! Si le bilan de compétences est initié à la demande de l’employeur, l’entreprise le prend en charge à 100% dans le cadre de son plan de formation. Le salarié peut également faire une demande de financement auprès de l’organisme paritaire auquel son entreprise adhère pour assurer la prise en charge de son bilan de compétences.
Le bilan de compétences n’est utile que pour changer de métier
Faux ! Le bilan de compétences permet de faire le point sur la carrière professionnelle et d’envisager une reconversion professionnelle ou une évolution au sein de la même entreprise. Il dresse un état des lieux des compétences, aptitudes et centre d’intérêt du bénéficiaire.
L’employeur doit être informé quand un salarié suit un bilan de compétences
Faux ! Tout salarié qui souhaite réaliser un bilan de compétences peut le faire en dehors de ses heures de travail. Dans ce cas, l’employeur n’est pas tenu informé de la démarche. Le salarié n’est en relation qu’avec l’organisme collecteur auquel son entreprise adhère, et avec son centre de formation.
L’employeur peut refuser un congé pour bilan de compétences
Faux ! L’employeur peut, au pire, décaler la date de début du congé, de six mois au maximum, s’il justifie une nécessité de service.
Les offres de Bilan de Compétences